Les arts martiaux se portent bien et même très bien dans la région de Gbêkê. En un an, toutes compétitions confondues, les pratiquants de la région ont glané 300 médailles, contre 50 l’année dernière.
Institué en 2018 par l’ensemble des maîtres de salle, formateurs et éducateurs, le gala des arts martiaux vise à préserver la cohésion sociale à Bouaké et dans sa région. Après la longue crise politico-militaire qu’a traversée la Côte d’Ivoire, les jeunes ont sûrement manqué de repères. Une telle initiative voudrait donc aider à rééduquer cette jeunesse à travers la pratique des arts martiaux.
En plus des performances sportives, il y a le volet social très important que Brahima Sako et son équipe tiennent à souligner. Aussi n’ont-ils pas manqué de lancer un appel au conseil régional, à la municipalité et au gouvernement, afin de doter cette grande région d’infrastructures sportives adéquates. Heureux des performances réalisées par les jeunes de Gbêkê, Nicolas Djibo, le maire de la cité et parrain du gala, a fait la promesse de satisfaire les doléances qui lui ont été soumises.
L’un des temps forts de ce gala a été la remise des diplômes de reconnaissance à tous les médaillés par les personnalités présentes. Placée sous le haut patronage d’Amadou Koné, ministre des Transports ; sous le patronage de Jean Claude Kouassi, ministre des Mines et de la Géologie et sous la présidence de Tuo Fozié, préfet de la région, cette 2e édition a réuni les pratiquants de différentes disciplines telles que le judo, le taekwondo, l’aïkash, le kung-fu et le viêt vo dao.
CHARLES KAZONY
CORRESPONDANT REGIONAL