Le vovinam sera en vedette dans un film d’action intitulé Fight for Life (Combat pour la vie) dont le tournage commencera en fin d’année grâce à une coopération entre un fonctionnaire royal cambodgien, le comte Oknha Rat Sokhorn, et le réalisateur et acteur hollywoodien Ace Cruz.
Le film est une initiative d’Oknha Rat Sokhorn qui est un passionné de l’art martial vietnamien Vovinam, et du réalisateur de film hollywoodien Ace Cruz.
Fight for Life raconte l’histoire d’un garçon cambodgien qui atteint la célébrité grâce au Vovinam.
Une jeune femme se fait violer à 17 ans par un pirate forestier thaïlandais et donne naissance à un petit garçon. Le violeur est tué par la suite par d’autres pirates forestiers, et la mère doit se prostituer pour élever son jeune fils. Ce dernier gagne aussi sa vie en volant à l’arraché dans la rue. Un jour, en volant la caméra d’un touriste américain, celui-ci le prend sous son aile et lui fait apprendre le vovinam auprès d’un homme d’affaires cambodgien.
Après avoir progressé dans cet art, le garçon cambodgien est envoyé auprès d’un autre maître pour être formé à des techniques supérieures qui lui permettent de gagner en free-style (style libre) sur de nombreux rings du Cambodge, des Philippines, de Thaïlande et des États-Unis.
Le célèbre acteur américain Michael Madsen et l’ancien boxeur américain et champion du monde de boxe poids lourds Evander Holyfield font partie du casting de ce film dont le tournage aura lieu au Cambodge, au Vietnam, en Thaïlande, aux Philippines et aux États-Unis.
Le vovinam est devenu très prisé et pratiqué un peu partout dans le monde. Photo : VTC/CVN Vovinam, un art martial traditionnel mondialement connu
Le coût de la production est estimé à 4 millions de dollars, a indiqué le comte Oknha Rat Sokhorn. Ce dernier, un fonctionnaire royal de haut rang au Cambodge, et le réalisateur hollywoodien Ace Cruz, se sont rencontrés pour la première fois lors de combats de vovinam aux 27es SEA Games au Myanmar en 2013.
Ace Cruz était là pour soutenir son neveu, un athlète de saut en hauteur, alors qu’Oknha Rat Sokhorn était responsable des combattants cambodgiens en Vovinam. Lui-même est versé dans cet art, il est d’ailleurs le vice-président de la Fédération mondiale de vovinam.
Le vovinam, aussi connu sous le nom de Viêt vo dao, a été fondé il y a 70 ans par feu le grand Maître, Nguyên Lôc.
Littéralement, võ signifie art martial. On le retrouve dans les deux termes : Vovinam qui signifie art martial vietnamien et Viêt vo dao qui signifie la voie de l’art martial Viêt.
Le vovinam est un art martial complet ou le travail de percussions poing-pied est aussi important que la saisie, la projection ou bien les clefs aux articulations, dont les fameux ciseaux au cou. Le travail des armes traditionnelles (bâton, sabre, épée, couteau…) est aussi présent à un haut niveau, tout comme celui du vât, la lutte traditionnelle vietnamienne.
Le vovinam est devenu très prisé et pratiqué un peu partout dans le monde. En 2009, il est devenu le premier art martial vietnamien à figurer sur la liste des disciplines des 3es Asia indoor Games (Jeux sportifs d’Asie en salle). En 2011, il a fait son entrée officielle dans le programme des disciplines des 26es SEA Games (Jeux sportifs d’Asie du Sud-Est) en Indonésie. Et il a également été dans les disciplines des Jeux asiatiques en salle de 2013.